« Génosmile, le serious game qui donne le sourire » voilà le nom du défi lancé lors du DigitalHealthCamp de Strasbourg, le hackathon dédié à la santé.
Lors de ces 3 jours (du 28 au 30mars 2014), nous avons pu travailler 54 heures sur un projet rassemblant des professionnels de la santé, des industriels, des développeurs et designers.(voir les photos)
Genosmile est un projet de serious game dédié aux patients atteints de maladies rares avec des manifestations bucco-dentaires. Ce projet rentre dans le cadre des actions réalisées par le Centre National de Référence des Manifestations Odontologiques de Maladies Rares à Strasbourg, lui-même sous la direction du projet Oro-Dental Rare Diseases.
Le but de ces journées était de réaliser une application concrète en intégrant les idées des professionnels de santé et les compétences des développeurs et designers.
Le vendredi soir , chaque porteur de projet devait présenter son idée à l’assemblée (plus de 200 personnes) sous forme de pitch d’ 1 minute.
Puis les équipes étaient constituées.
Notre projet dans les mondes virtuels 3 D d’OpenSim n’a regroupé que 2 personnes,(Christine LAEMMEL, Guillaume REYS) rejoints par un reporter designer (Martial OBRY).
L’UDS a mis en place depuis quelques mois une plate-forme OpenSim, pour présenter l’université et son campus et apporter aux étudiants des cours en immersion réalisés par les enseignants. Il s’agit de la plateforme virtuelle immersive de l’Université Numérique en Région Alsace.
C’est sur cette OpenSim que nous avons réalisé le serious game s’adressant à un public d’enfants.
Nous avons fait appel à notre réseau en ligne pour mettre au point ce serious game :
Bruno Spyker (builder)
Odrade Saenz (buildeuse, pédagogie)
DJ Phil (buildeur, scripteur)
Anne Cordonnier (buildeuse, scripteuse )
Nous avons réalisé une première scène, dans laquelle le jeune patient rencontre le chirurgien dentiste virtuel qui lui explique 2 méthodes pour prendre les empreintes de sa bouche : empreintes classiques avec matériaux d’empreinte ou empreinte optique. C’est là que le patient devient actif de son traitement puisqu’il va pouvoir choisir entre les 2 méthodes, et les mettre en application dans le jeu. Il va ainsi rechercher dans l’environnement les instruments indispensables à ces 2 techniques et les mettre en oeuvre sur une petite patiente virtuelle, et ainsi en voir le résultat.
La présentation du projet a eu lieu le dimanche 30 mars, à la fin du hackathon
Voici la vidéo qui présente le serious game :
Cette expérience est à renouveler, elle a permis de mettre en évidence l’efficacité de la plateforme collaborative Opensim .
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